Et si la souffrance avait un sens ?


Personne n’aime souffrir

Quand la dépression, les émotions dites négatives (culpabilité, honte, peur, doute, colère, rage …) se présentent à l’intérieur de nous, la plupart du temps nous les refusons en bloc. Nous les nions, les rejetons, en espérant qu’elles disparaîtront le plus rapidement possible. Ce déni nous amène à avoir des comportements qui ne nous conviennent pas et qui souvent nous apportent leur lot de déception. Cette déception nous entraîne dans une spirale négative qui nous fait perdre l’estime de nous-même et l’amour que nous pouvons nous donner. Donc, nous souffrons.

Mais quel message nous délivre notre souffrance ?

Souvent notre souffrance parle de notre histoire. Elle émerge quand une émotion n’est pas accueillie et choyée. Cela parle de notre enfant intérieur qui a dû parfois se débrouiller seul avec une colère, ou une tristesse, et qui a dû se fermer à cette émotion car il a senti que cela pouvait déranger son entourage et qu’elle n’était pas la bienvenue. Ce comportement est devenu un mécanisme de défense et parfois de survie, et heureusement que nous l’avons choisi à cette époque, car il était certainement nécessaire et salutaire.

Sauf qu’à l’âge adulte nous continuons à reproduire ce mécanisme et ces comportements de déni et de rejet envers la souffrance. Alors que celle-ci est simplement un message de notre corps pour nous dire que quelque chose ne va pas. Un besoin non nourri, une émotion non accueillie, un non dit, …

Au fil des années cela entraîne fermeture relationnelle, conflits, dépression, rancœur et donc de la souffrance.

Que faire face à notre souffrance intérieure ?

  1. Dans un premier temps, il est important d’observer les ressentis du corps. Y-a-t-il de la chaleur ou du froid, des douleurs (au dos, aux jambes…), des picotements, le souffle coupé. Puis, de mettre de la conscience sur les émotions et pensées autour de cette souffrance : « Je reconnais ces différents niveaux (corps, pensées, émotions) et j’en prends conscience ».
     
  2. Après cette étape d’actualisation intérieure, je commence à aller vers l’acceptation de tout ce qui est là, l’agréable comme le désagréable, sans jugement, avec toute ma bienveillance et sans vouloir trouver une réponse à la souffrance. « J’accepte ce qui est là ».
     
  3. Finalement, un changement s’opère, comme une pensée plus positive, être déjà dans l’appréciation de ce qui est là, ou une ouverture, une meilleure compréhension, un élan nouveau. Prenez le temps de goûter ce changement, de le valider en vous, quelle que soit son ampleur. À ce moment-là, vous ne pouvez pas encore mesurer l’impact qu’il aura sur votre vie !

Pour conclure, vous l’aurez compris, la première chose à faire lorsque vous ressentez de la souffrance est de prendre le temps de l’observer, de vous poser avec elle afin de l’accueillir pleinement. Souvent, la solution émergera simplement, dans cet espace de présence et de disponibilité que vous vous offrez, sans que vous la cherchiez volontairement. La souffrance est juste là pour nous délivrer un message. Elle peut donc devenir notre alliée.

 

Cela peut être difficile à mettre en place seul. C’est loin des schémas de réactivité que l’on intègre depuis notre enfance. C’est pour ça que l’accompagnement thérapeutique peut être utile pour vous soutenir dans un cadre bienveillant, sans jugement, où votre conscience pourra se déployer et votre être se libérer.


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